Sunday 22 June 2014

Appel pour une autre politique de militants et sympathisants de gauche à l'Ètranger!

Je soutiens cette initiative issue de militants et sympathisants de gauche à l'Ètranger.
Nous devons nous retrouver, dialoguer, construire un nouveau pacte majoritaire, et je salue le courage des parlementaires réunis sour l'appel des 100.

Signez la contribution ici:
http://www.avaaz.org/fr/petition/Militants_et_Sympathisants_de_Gauche_a_lEtranger_Une_autre_politique_est_non_seulement_possible_mais_necessaire/?nmEGJfb

Contribution de membres et sympathisants du Parti Socialiste établis hors de France.

Certains membres de la FFE sont vivement préoccupés par l'évolution de la situation politique et économique de leur pays. Ils s'inquiètent des conséquences sur la vie démocratique et soutiennent les initiatives de parlementaires qui demandent un changement d'orientation politique.
 



Le 25 mai dernier, les électeurs ont adressé un coup de semonce aux décideurs européens, au  gouvernement français et à l'ensemble de la classe politique. Ce vote est une réplique violente du vote des élections municipales. Afin d'éviter une déflagration qui menacerait sérieusement la démocratie, un changement de cap doit être amorcé d'urgence. Les incantations ne sont plus suffisantes pour restaurer la confiance ou apaiser les craintes.  Certains parlementaires ont appelé de leurs vœux ce changement. Une pétition de militants et sympathisants, les Socialistes contre l’Austérité, ayant recueilli plus de 4 500 signatures en quelques jours, s'est fait l'écho de cet appel. Ces voix doivent être entendues. 
 



C'est par un travail collectif, issu de la base, que les socialistes pourront sortir de cette impasse. Pour cela, un sursaut collectif des militants, guidé par une vision, une ambition et des objectifs de solidarité sont nécessaires.
 

Les socialistes sortiront de l’ornière de l’abstention  et de la fuite de ses électeurs vers d'autres partis avec un projet mettant l'emploi au cœur de ses priorités.




Après une longue période d'illisibilité politique, le gouvernement s'est engagé sur une voie sociale-démocrate teintée de libéralisme. Il n'est pas acceptable que le discours du Bourget ait été  piétiné pour être remplacé par des mesures qui ont prouvé leur inefficacité dans les autres pays où elles ont été adoptées.  Les cadeaux aux entreprises devaient créer de l'emploi : le chômage ne cesse d'augmenter. La rigueur budgétaire et l'assainissement des dépenses publiques sont devenus les fils moteurs de la politique actuelle. La maitrise des comptes publics ne peut pas être une fin en soi. L'austérité, ça ne marche pas. Nous le constatons partout où elle a été appliquée en Europe. L'austérité tue l'activité économique et étouffe toute possibilité de croissance durable, porteuse d’un modèle de société plus écologique, plus sociale, plus solidaire, plus démocratique.

Pire, l'austérité aggrave les inégalités et la précarité, et bloque tous les changements indispensables pour fonder une croissance durable. Cette spirale doit être stoppée.
 

Nous nous inquiétons des coupes budgétaires qui vont être imposées aux Français établis hors de France, qui vont rendre leurs démarches toujours plus difficiles, longues et coûteuses, affaiblir notre potentiel économique et nos réseaux d'influence et culturels, aussi créateurs d'opportunités et de richesse.

Une politique de gauche doit avoir une vision et un projet pour l'ensemble de la société et éviter toutes les dérives droitières réactionnaires et conservatrices d’où qu’elles viennent.
 



Les socialistes français vivant à l'étranger qui partagent cette conviction veulent faire entendre leur voix et exigent la refondation du projet socialiste.
 



Parce que les politiques prises aux niveaux national et européen sont plus menaçantes que protectrices, parce qu’elles ne dessinent pas un avenir souhaitable pour ceux qui viendront après nous. Parce que les partis politiques sont décriés, souvent à juste titre. Le Parti socialiste doit écouter les lanceurs d'alerte qu'ils soient en France ou à l'étranger.
 

Une autre politique est non seulement possible mais nécessaire pour ne pas ajouter une troisième funeste date au 21 avril 2002 et au 25 mai 2014.
 

Premiers Signataires :


Youssef Ababou (Section des Isolés)

Valérie Battaglia (Bruxelles),

Jean-Christophe Begue (Bénin)

Arnaud Berthier ( Valence),

Myriam El Bettah (Münich)

Corinne Bolla-Paquet (Québec)

Michel Cullin (Autriche),

Sophie Correze-Essayophie (Casablanca),

Jean-Francois Damoiseau (Andalousie),

Elizabeth Garreault (Israel)

William Gueraiche (Dubai)

Patricia Grillo (Bruxelles)

Jean-Christophe Helary (Japon)

Charline Jan ( Amsterdam)

Stéphane Lesieur (Moscou)

Stéphane Menant (Luxembourg),

Maximilien Melissas (Isolés)

Claude Moreau (Munich),

Marc Naura (Londres),

Anthony Perinucci, (Berlin)

Mathieu Pouydesseau (Berlin),

Mounir Seifeddine (Liban)

Pascale Seux (Pologne),

Nicolas Stallievieri (Hambourg),

Jean-Yves Ragil (Londres),

Martine Vautrin-Djedidi (Tunisie)